
Si les mouvements conspirationnistes ont toujours été présents au Québec, ils se sont considérablement structurés ces dernières années autour de leaders québécois francophones, plusieurs se rejoignant dans la méfiance à l’égard des institutions publiques et dans une idéologie qui penche largement vers la droite radicale. Les données de 2025 de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents démontrent une adhésion moyenne de 15% des Québécoises et Québécois à des énoncés conspirationnistes.
À l’occasion de la publication d’un guide pratique sur les désordres de l’information, le bureau du scientifique en chef propose de faire le point sur ces mouvements au Québec, et d’expliciter, avec des scientifiques, quelques bonnes pratiques en matière de communication publique et d’interaction avec la population.